ROLAND-GARROS - Sèchement battu en trois sets par Novak Djokovic en quart de finale mercredi, Rafael Nadal n'accuse pas le coup. En tout cas, il ne le montre pas. Beau joueur et fataliste, il accueille la deuxième défaite en trois sets gagnants de sa carrière sur terre avec une bonne dose de tranquillité.
Rafael Nadal l'avait dit. Une défaite contre Novak Djokovic en quarts de finale ne signifierait ni la fin du monde ni celle de sa carrière. Mercredi, après avoir été expédié en trois sets hors du tournoi par son rival serbe, il est apparu plus fataliste qu'abattu. Plus tranquille que détruit. Peut-être parce qu'il s'attendait plus ou moins à cette issue. Peut-être, aussi, parce que le scenario du match ne lui autorise que peu de regrets. "Ce n'est pas si surprenant, non?", a-t-il fait mine de s'interroger.
" Seule la défaite compte, peu importe quand et contre qui"
Même si l'évènement est colossal pour un joueur qui n'avait jusqu'ici perdu qu'un seul match sur 95 sur terre battue en trois sets gagnants, le dénouement est presque logique. "Ça pouvait arriver, a-t-il concédé. Regardez le tableau... Quart de finale contre Novak, il est évident que c'est un match difficile très tôt. J'ai bien joué, j'ai retrouvé mon niveau de jeu le mois dernier, mais ça ne suffit pas pour gagner. Pas contre Novak. Ça suffit pour arriver jusqu'à lui, mais pas pour le battre."
On ne saura jamais jusqu'où Nadal serait allé s'il n'avait pas croisé si tôt la route du roi du pétrole actuel. Aurait-il battu un Murray? Un Wawrinka ? Djokovic était-il le seul à pouvoir lui barrer la route ? Lui ne veut pas se poser ce genre de questions, inutile à ses yeux par nature. "J'ai gagné neuf fois ce tournoi, j'ai été battu deux fois, poursuit-il. Par qui, et quand, peu importe. J'ai perdu en quarts de finale, c'est tout ce que je retiendrai. Même si c'est effectivement contre le meilleur joueur du monde aujourd'hu
i
i
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire