jeudi 16 juillet 2015

Jérémy Toulalan : « Très possible que je termine à Monaco »


Deux semaines après avoir repris l'entraînement avec l'AS Monaco, Jérémy Toulalan s'est confié dans un entretien à Nice-Matin. Il a évoqué son choix de prolonger son contrat sur le Rocher, le tour préliminaire de la Ligue des Champions - programmé fin juillet, mais aussi son état de forme et son rôle au sein du vestiaire. Extraits.
Que recherchiez-vous en prolongeant à l'AS Monaco ?
La tranquilité, et aussi continuer à jouer à un bon niveau. Le projet de Monaco a un peu changé depuis que je suis arrivé, mais il reste très cohérent. Soyons honnêtes, je suis plus proche de la fin de ma carrière que du début. Donc il fallait pour moi continuer à prendre du plaisir sur le terrain, sans perdre de vue l'intérêt de ma famille. Pour mes proches, c'était aussi plus facile de rester ici. Monaco était le seul club qui pouvait me convenir pour ces raisons, et c'est pour ça que j'ai signé. D'ailleurs, c'est très possible que je termine ici, dans deux ans, j'aurai quand même 34 ans... Mais sinon, sportivement, je pars du principe qu'il faut toujours prouver sa valeur. A Monaco, on continue de jouer les premiers rôles et ça reste très important pour moi.
Ce projet qui a changé, vous a-t-il fait douter ?
Non. Mais vous savez, pour un footballeur, la notion de projet c'est un peu du bluff. Quand on entend ces phrases : « Je viens pour le projet », parce que des millions sont dépensés, ce n'est pas ce qui compte vraiment. Monaco a bien acheté et a très bien vendu. Ce qui compte vraiment, c'est la performance. Moi, je m'en moque s'il y a de grands noms ou pas qui arrivent. Je regarde d'abord la qualité. Et je pense qu'on l'a.
Vous avez des échéances importantes qui arrivent... 
C'est là où ça va être plus compliqué avec les nouveaux et les jeunes. On devra être vite performant. Mais les vrais bons joueurs s'adaptent très vite. La saison dernière, on était allé faire des stages un peu partout. Là, c'est plus tranquille, avec beaucoup de matchs, en vue du tour préliminaire. On se prépare normalement. Je ne sens pas une pression énorme ou une urgence particulière. Après le tirage au sort (demain), à deux ou trois jours du match, ça arrivera...
Ne pas se qualifier en Ligue des Champions serait un vrai coup dur ?
Pour les finances du club ainsi que pour nous, forcément. C'est quand même plus sympa de jouer la Ligue des Champions que la Ligue Europa. Et si on se qualifiait pour la Ligue Europa, ce serait plus difficile pour la saison avec des matchs le jeudi et des voyages plus longs en Europe. Avec ce qu'on a vécu l'an dernier, ce que j'ai vécu dans ma carrière, la Ligue des Champions est une compétition à part. Donc oui, ne pas la jouer, ça mettrait un coup sur la tête...
Avec la jeunesse du groupe, vous sentez-vous investi d'un rôle plus important en tant que capitaine ?
Non, je n'ai pas l'impression d'avoir une mission supplémentaire. J'ai toujours beaucoup replacé et parlé sur le terrain, que ce soit l'an dernier ici, à Malaga ou à Lyon. Même à l'entraînement. Mais c'est vrai qu'avec les jeunes, il ne faut pas hésiter à le faire un peu plus.
A 32 ans, comment vous sentez-vous ?
Plutôt bien. je prends souvent l'exemple de Ricardo Carvalho, qui, avec son âge (37 ans) et son expérience, garde toujours une fraîcheur incroyable. Quand on voit son envie de jouer, on a l'impression qu'il débute dans le foot. Je veux suivre cette mentalité. C'est important qu'il ait prolongé, il compte beaucoup pour les jeunes, c'est un plus de l'avoir.
Plus d'information dans l'édition papier du 16/07/2015 de Nice-Matin - Groupe NICE MATIN - Tous droits réservés

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